Octobre 2024 : audit Qualiopi. Août 2025 : bilan
Il y a 10 mois, j’ai renouvelé la certification Qualiopi de l’École Casino.
Une belle étape, mais surtout un point de bascule : celui où j’ai décidé de repenser certains aspects de ma pédagogie… sans jamais trahir mon style.
Ce billet de blog n’est ni une fiche technique, ni une promo. C’est un retour d’expérience sincère et peut-être aussi une façon de remercier ceux qui me font confiance.
Des process en plus, oui. Mais à ma manière.
On ne va pas se mentir : Qualiopi demande du temps, des preuves, des bilans, des suivis. J’aurais pu voir ça comme un poids. Mais j’ai préféré tout adapter pour que ça serve ma manière de transmettre :
-
Les évaluations ? J’en ai fait des tremplins, pas des contrôles.
-
Les livrets de suivi ? Des outils vivants, utiles pour moi et pour l’élève.
-
Les débriefings ? Des moments de parole vraie, où tout peut se dire.
Bref : j’ai gardé le cap. Je forme des personnes, pas des cases à cocher.
Ce que ça a changé pour moi
Au fond, Qualiopi m’a aidée à poser ce que je faisais déjà… mais en mieux :
- Je structure plus, sans perdre en spontanéité.
- Je détecte plus vite les fragilités (sans attendre l’échec).
- Je documente ce que j’intuitionne — et c’est précieux quand on accompagne des parcours irréguliers.
Et surtout, j’ai renforcé la clarté du parcours pour chaque élève.
De l’entrée en formation à l’embauche.
Ce que ça change pour les élèves ?
Pas grand-chose en apparence… mais tout en profondeur.
-
Vous avez un cadre clair et bienveillant.
-
Vos progrès sont visibles et partagés, pas seulement “ressentis”.
-
Vous êtes entendus. Vraiment.
Et pour moi ?
Je sais que je peux continuer à travailler avec exigence et humanité, sans me perdre dans l’administratif.
Qualiopi m’a remise en mouvement
Je suis fière de cette certification, bien sûr.
Mais je suis encore plus fière de ce que j’ai appris en l’intégrant à ma manière d’enseigner.
Qualiopi, pour moi, ce n’est pas un tampon.
C’est un rappel régulier à l’essentiel : écouter, ajuster, documenter… sans jamais perdre le fil humain.
Et ça, je pense que mes élèves le ressentent.
Et si cet article vous parle — en tant que futur élève, recruteur, ou collègue formateur — j’espère qu’il vous donnera, vous aussi, l’envie de rester en mouvement.